Tél : 02 97 47 12 74 | Courriel : contactvannes@umih56.com
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Vous y trouverez toute la documentation utile répondant à vos interrogations (normes, droit social, fiscalité, indexations des loyers commerciaux, etc.)
La Région Bretagne accompagne financièrement les commerçants artisans face à l'augmentation des coûts de l'énergie.
Ce dispositif « Énergie Commerce & Artisanat, sera ouvert du 17 juillet au 31 décembre 2023.
Il s'adresse aux commerçants et artisans :
- avec un Chiffre d'affaire inférieur à 2 millions d'Euros
- de moins de 10 salariés,
- qui ont subi une augmentation importante de leurs factures énergiques (+50% sur le 1er trimestre 2023)
- qui ne sont pas couverts par le bouclier tarifaire de l'État.
Cette aide ponctuelle prend la forme d'une subvention d'un montant de 500 à 2 500 Euros, versée une fois, afin d'apporter un soutien au règlement des factures d'énergie de 2023.
Les demandes seront à déposer de façon dématérialisée sur le site Bretagne.bzh (déposer une demande - https://www.bretagne.bzh/aides/fiches/dispositif-energie-commerce-artisanat/) ; une adresse dédiée est également disponible pour toute question sur ce dispositif (energie-commerce-artisanat@bretagne.bzh)
L'ensemble des modalités de fonctionnement de ce dispositif sont présentées dans le fiche en pièce jointe.
Il sagit dun établissement comprenant un hôtel 3 étoiles (11 chambres) et deux restaurants avec terrasses (245 couverts au total), idéalement situé sur le port de La Trinité sur Mer.
https://centraledesmarches.com/marches-publics/Compagnie-des-Ports-du-Morbihan-Autorisation-d-occupation-du-domaine-public-Port-de-La-Trinite-sur-Mer-56470-hotel-restaurant/6146390
« Cette fermeture contrainte et brutale de nos établissements sonne un nouveau coup d'arrêt pour nos professionnels qui oblige le Gouvernement à prendre des mesures fortes, claires et responsables pour leur venir en aide », déclarent à l'unisson les Organisations professionnelles du secteur, GNC, GNI, UMIH et SNRTC.
« Les professionnels exigent de la visibilité, ils veulent savoir quelles sont les aides mises à leur disposition et pour combien de temps », ajoutent ces organisations.
Dans la lignée de ses précédentes déclarations communes et des réunions de travail avec le Gouvernement, la profession unie demande, aussi longtemps que les mesures sanitaires perdureront et pour toute la filière des CHR Café, Hôtels et Restaurants :
- Un accès au Fonds de solidarité pour toutes les entreprises, sans effet de seuil de salariés notamment, ni condition liée à la forme juridique de l'entreprise ou à l'importance de sa perte de chiffre d'affaires. Ce fonds de solidarité doit venir compenser les charges fixes qui continuent de courir pour nos professionnels (électricité, abonnement
) à hauteur de 10 000 euros par mois ;
- Une solution urgente au problème des loyers, qui doit être déconnecté du fonds de solidarité, au moyen d'un crédit d'impôts incitant fortement les bailleurs à abandonner toute ou partie des loyers dus par les professionnels locataires ;
- Des exonérations de charges sociales patronales pour toutes les entreprises sur toute l'année 2020 ;
- Le maintien du dispositif de chômage partiel aux conditions d'indemnisation actuelles, congés payés induits inclus, sans reste à charge, au-delà du 31 décembre 2020 et aussi longtemps que les contraintes et restrictions sanitaires perdureront.
- La prise en charge de la perte d'exploitation causée par cette nouvelle fermeture administrative ou la mise à l'arrêt des établissements comme les hôtels, en l'absence de touristes, par les assurances, qui cette fois-ci ne sauraient se défiler en arguant d'une situation inédite.
Le secteur est dans une crise inédite. Il a déjà perdu plus de 150 000 emplois. La survie des hôtels, cafés, restaurants, discothèques et traiteurs organisateurs de réceptions se joue maintenant.
Le gouvernement doit assurer les professionnels de sa volonté de les aider maintenant et dans la durée par des mesures aussi fortes qu'indispensables et urgentes.
Depuis le 15 mars, nos métiers sont touchés de plein fouet par la crise du covid-19. Le 14 mai, le Premier ministre a déclaré que les Français pourront partir en vacances en juillet et août en France. Plus que jamais, il est important de partir, consommer et produire en France.
Tout au long du mois de mai et de juin, retrouvez notre campagne évolutive sur les réseaux sociaux ! #VacancesFrance
Les enjeux de cette 5ème édition du Comité interministériel du tourisme du 14 mai, présidé par le Premier ministre Edouard Philippe, étaient dune importance vitale pour éviter que sombre une filière entière le tourisme qui représente 8% du PIB et plus de 2 millions demplois.
Plongé en « activité zéro » depuis le 15 mars pour éviter la propagation du virus, lhôtellerie-restauration est frappé de plein fouet par lobligation administrative de fermeture ainsi que par linterruption brutale des flux touristiques. Depuis cette date, lUMIH et les organisations professionnelles ont fait des propositions au Gouvernement et ont travaillé avec lui, avec les banques et les assurances pour les faire aboutir.
Ce comité interministériel du tourisme première étape dans le redémarrage économique de notre secteur a permis dapporter des réponses que lUMIH et notre profession attendaient depuis de longues semaines.
Grâce à un long travail de concertation et de co-construction avec le Gouvernement, UMIH et ses syndicats associés ont vu leurs demandes satisfaites sur les points suivants :
- Un calendrier de réouverture pour nos établissements avec la date du 2 juin en zones vertes, qui sera en fonction aussi de lévolution de lépidémie pour les zones encore rouge.
- Lautorisation de pouvoir partir en vacances en France métropolitaine et outre-mer cet été.
- Lexonération complète des charges sociales patronales et fiscales, de mars à juin 2020 : nos organisations demandent toujours une exonération jusquà la fin de lannée 2020.
- Le PGE « saison » qui permet des conditions de plus intéressantes pour le secteur en sappuyant sur les 3 meilleurs mois de lannée.
- La prolongation de lindemnisation de lactivité partielle jusquà la fin de lannée 2020 : les organisations professionnelles demandent que soit étudiée une prolongation jusquà ce que les mesures de distanciation sociales soient intégralement abandonnées afin daccompagner au mieux la reprise progressive de lactivité, qui ne sera que partielle du fait des obligations sanitaires
- Le fonds de solidarité qui restera ouverts jusquà la fin de lannée 2020 pour les entreprises jusquà 20 salariés et 2 millions de chiffre daffaires et jusqu 10 000 euros
- Report jusquà 12 mois des échéances pour les prêts bancaires.
- La mise en place dun guichet unique plan-tourisme.fr grâce auquel les professionnels retrouveront tous les aides et pourront effectuer leurs démarches plus facilement et plus rapidement.
- Le déplafonnement du ticket restaurant sera limité à 38 euros et mis en place uniquement lors de la réouverture des restaurants. Cela participera à relancer la demande et bénéficiera exclusivement à nos établissements.
Des points noirs demeurent cependant et lUMIH reste fortement mobilisée
● Nous déplorons lattitude du monde des assurances qui nalimentera le fonds dinvestissement quà hauteur d1 milliard deuros alors que nos pertes dexploitation se sont déjà montées à 10 milliards et quelles sont appelées à se poursuivre partiellement du fait de lobligation de réouverture en sous-capacité. Les organisations professionnelles se sont unies autour de demandes communes. Nous avons multiplié les réunions et tenté de faire avancer les débats. Lattitude inflexible des assurances est condamnable car ce sont des milliers dentreprises qui peuvent faire faillite.
Cest pourquoi, lUMIH a vivement demandé au Gouvernement, comme cela a été évoqué lors des négociations, de légiférer pour contraindre les assurances à prendre en charge une partie de la perte dexploitation subie par nos entreprises pendant les mois de fermeture. LUMIH travaille également à une offre dassurance qui pourra être proposée aux entreprises du secteur CHRD.
● La demande de prise en charge des loyers, qui na pas encore obtenu de réponse de la part de lexécutif. Les loyers sont en effet une véritable bombe à retardement pour nos entreprises.
A lUMIH, nous avons fait une proposition raisonnable : lannulation de nos loyers pour 6 mois qui serait compensée pour les bailleurs par le fonds de solidarité pour ne pas exporter la crise vers dautres secteurs.
Enfin, le travail en lien avec les services de lEtat sur les protocoles sanitaires nest pas terminé. Il y a, pour la profession, une ligne rouge : Imposer 4m2 de distanciation dans les restaurants et bars comme pour les commerces. Roland Héguy a rappelé que le terrain simpatientait pour recevoir le protocole validé par le Gouvernement car un restaurant et un hôtel nouvrent pas en 24h00, cela se prépare !